Prix à la pompe : stabilisation en vue. Tendances au 4 juin 2018

Un marché influencé par les risques sur la croissance économique 

La semaine dernière les cours du brut reculaient sur les marchés en raison des risques que suscite la volonté de Trump d'imposer d'importantes taxes douanières sur l'acier importé de l'Union européenne, du Mexique et du Canada et relançant le spectre d'une guerre économique. 

D'autre part, l'écart entre le prix du WTI et celui du Brent se creuse. Il a atteint 11 dollar le baril ce vendredi, soit le plus élevé depuis début 2015. Côté Etats-Unis, le nombre de puits actifs semble se stabiliser, alors que les réserves de brut ont diminué. En ce qui concerne le Brent, les acteurs de marché semblent vouloir attendre d'en savoir plus sur les suites qui seront données à l'accord des membres de l'OPEP et de leurs partenaires lors de leur rencontre programmée  fin juin à VIenne.

Ce matin, à l'ouverture des marchés, le baril de Brent valait près de 76,57 $, alors que le WTI était à 65,62 $.  

Côté monnaie, après avoir du faire face à un dollar revigoré par l'emploi américain, l'euro semble doucement se ressaisir ce lundi affichant ce matin une valeur de 1,1667 $.