Les prix des carburants poursuivent leur ascension. La tendance de ce lundi 28 mars 2022

Les prix des carburants s'orientent toujours à la hausse 

Les prix de carburants poursuivent leur ascension autour de la barre des deux euros par litre. 

Évolution des prix moyens des carburants

Prix moyens des carburantsAujourd'huiDepuis 1 semaineDepuis 1 moisDepuis 1 an
Sans Plomb 98 (E5)2,097 €/l + 5,5 €c/l 
+ 2,70 %
+ 20,0 €c/l 
+ 10,50 %
+ 49,4 €c/l 
+ 30,80 %
Sans Plomb 95 (E5)2,022 €/l + 4,6 €c/l 
+ 2,30 %
+ 19,1 €c/l 
+ 10,40 %
+ 50,4 €c/l 
+ 33,20 %
Sans Plomb 95 (E10)1,997 €/l + 5,6 €c/l 
+ 2,90 %
+ 18,7 €c/l 
+ 10,30 %
+ 48,2 €c/l 
+ 31,80 %
BioEthanol E850,939 €/l + 0,4 €c/l 
+ 0,40 %
+ 14,4 €c/l 
+ 18,10 %
+ 23,5 €c/l 
+ 33,40 %
Gazole (B7)2,160 €/l + 15,1 €c/l 
+ 7,50 %
+ 40,1 €c/l 
+ 22,80 %
+ 75,9 €c/l 
+ 54,20 %
GPL0,977 €/l + 1,6 €c/l 
+ 1,70 %
+ 6,0 €c/l 
+ 6,50 %
+ 11,0 €c/l 
+ 12,70 %
GNV1,078 €/l 

Prix moyens calculés sur la base des prix disponibles sur CARBU.COM




Marché pétrolier : la crise en Ukraine inquiète


Toujours mené par les craintes liées à la guerre en Ukraine, le pétrole a terminé la semaine dernière sur une nouvelle hausse en raison d'attaques d'installations pétrolières en Arabie saoudite par des rebelles yéménites. Le cours du Brent est ainsi temporairement repassé au-dessus des 120 $.

La semaine aura également été marquée par les sommets de l'OTAN, du G7 et de l'Union européenne qui se sont tenus à Bruxelles et devraient mener à de nouvelles sanctions monétaires envers la Russie. Pour le moment, il n'est pas question d'un embargo sur les énergies dont les pays européens sont fortement dépendants.

Ce lundi matin, le Brent a commencé la semaine à une valeur de 117,68 $ le baril. Avec les confinements ordonnés à Shanghai qui laissent entrevoir une baisse de la consommation chinoise, le pétrole a commencé la semaine en légère baisse.

Cependant, la crise ukrainienne et la baisse des capacités de production de l'OPEP+ continuent à nourrir l'inquiétude sur les marchés.

Par ailleurs, alors que les raffineurs russes ont réduit leurs taux de transformation à la suite de plusieurs vagues de sanctions occidentales, certains pétroliers évoquent la possibilité d'une pénurie de diesel en Europe si le conflit devait durer. La Russie compte pour plus de 50 % des importations de diesel sur le vieux continent.

Date de publication : 29/03/2022 10:00:00