Les prix des carburants et du mazout restent bas. La tendance de ce lundi 27 avril 2020.
Les prix à la pompe oscillent légèrement cette dernière semaine
Les prix des carburants à la pompe suivent en ordre dispersé les mouvements des cours du pétrole brut. Au regard de la nouvelle baisse du cours de l'or noir, on peut s'attendre à une baisse des prix à la pompe dans les quelques prochains jours.
Source: CARBU.COM
Tous les prix sont TVA comprise
n.d. : non disponible
Évolution des prix maximum.
Aujourd'hui | 1 semaine | 1 mois | 1 an | |
---|---|---|---|---|
Super 95 (E10) | 1,1870 €/l | - 0,30 €c/l - 0,25 % | + 4,50 €c/l + 3,94 % | - 37,80 €c/l - 24,15 % |
Super 98 (E5) | 1,2710 €/l | + 0,60 €c/l + 0,47 % | + 5,00 €c/l + 4,10 % | - 37,60 €c/l - 22,83 % |
Super 98 (E10) | 1,2440 €/l | + 1,00 €c/l + 0,81 % | + 3,90 €c/l + 3,24 % | - 41,20 €c/l - 24,88 % |
Diesel (B7) | 1,2290 €/l | - 5,10 €c/l - 3,98 % | - 6,90 €c/l - 5,32 % | - 33,80 €c/l - 21,57 % |
Diesel (B10) | 1,2000 €/l | - 7,10 €c/l - 5,59 % | - 9,30 €c/l - 7,19 % | - 37,30 €c/l - 23,71 % |
Diesel (XTL) | 2,0780 €/l | + 4,20 €c/l + 2,06 % | + 5,30 €c/l + 2,62 % | + 1,40 €c/l + 0,68 % |
LPG | 0,4070 €/l | + 2,00 €c/l + 5,17 % | + 3,90 €c/l + 10,60 % | - 14,20 €c/l - 25,87 % |
Tous les prix sont TVA comprise
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Évolution du prix maximum du mazout de chauffage 50S sur un mois
Variation du 25/3/2020 au 25/4/2020
-0,0650€/L -14,88%
S'il reste globalement très bas et avantageux dans la durée,le prix du mazout de chauffage continue à osciller au rythme des fluctuations du prix du pétrole brut. Les consommateurs qui se chauffent au mazout apprécieront une diminution de prix de plus 50% en un an.
Livraisons de mazout : Sauf urgence, les délais de livraison du mazout habituels peuvent être allongés. Les consommateurs sont donc invités à anticiper le mieux possible leurs besoins en mazout.
Pétrole brut : un retour à l'équilibre qui semble compromis
Quoique toujours bas, le cours du pétrole terminait la semaine dernière en hausse, alors que lundi dernier, les cours s'étaient effondrés et que le WTI, cours de référence aux États-Unis, passait pour la première fois de l'histoire en négatif en raison du manque de possibilités de stockage.
L'abondance de l'offre souligne une nouvelle fois la nécessité de trouver des solutions pour réduire la production afin de rééquilibrer le marché. Ce qui pourra se faire, entre autres, par une réduction du nombre de puits en activité aux États-Unis et une réduction de la production au sein des pays de l'OPEP et de leurs alliés.
Mais cette réduction de la production ne sera sans doute pas suffisante pour contrebalancer le manque de demande causé par la paralysie de l'économie mondiale résultant de la pandémie de Covid-19.
Ainsi, ce lundi, faute de capacités de stockage et de réponse suffisante des pays producteurs pour réduire la production, le WTI plongeait à nouveau suivi dans une moindre mesure du Brent qui s'affichait à 21,55 $ le baril à l'ouverture des marchés.
À l'heure qu'il est, les réductions prévues par l'OPEP+ sont insuffisantes par rapport à la baisse de demande et s'il n'y a pas de reprise de la demande en mai, on risque d'observer un nouvel effondrement du marché.
La situation est telle, qu'aux États-Unis, ils envisagent d'apporter une aide d'urgence au secteur de l'énergie.
Date de publication : 28/04/2020 10:00:00L'abondance de l'offre souligne une nouvelle fois la nécessité de trouver des solutions pour réduire la production afin de rééquilibrer le marché. Ce qui pourra se faire, entre autres, par une réduction du nombre de puits en activité aux États-Unis et une réduction de la production au sein des pays de l'OPEP et de leurs alliés.
Mais cette réduction de la production ne sera sans doute pas suffisante pour contrebalancer le manque de demande causé par la paralysie de l'économie mondiale résultant de la pandémie de Covid-19.
Ainsi, ce lundi, faute de capacités de stockage et de réponse suffisante des pays producteurs pour réduire la production, le WTI plongeait à nouveau suivi dans une moindre mesure du Brent qui s'affichait à 21,55 $ le baril à l'ouverture des marchés.
À l'heure qu'il est, les réductions prévues par l'OPEP+ sont insuffisantes par rapport à la baisse de demande et s'il n'y a pas de reprise de la demande en mai, on risque d'observer un nouvel effondrement du marché.
La situation est telle, qu'aux États-Unis, ils envisagent d'apporter une aide d'urgence au secteur de l'énergie.
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