Les prix des carburants et du mazout restent bas. La tendance de ce lundi 23 mars 2020.
Des prix qui restent bas et baissent encoreMalgré un soubresaut à la hausse sur le marché du brut la semaine dernière, les prix à la pompe restent bas et avantageux dans la durée. Évolution des prix maximum.
Tous les prix sont TVA comprise n.d. : non disponible Évolution du prix maximum du mazout de chauffage 50S sur un mois![]() Variation du 25/2/2020 au 24/3/2020 -0,1893€/L -29,42% Le prix du mazout a suivi le rebond du pétrole brut et augmente encore légèrement ce mardi 24 mars 2020. Délais de livraison de mazout allongés Si le gouvernement a demandé au secteur de la distribution des combustibles et carburants de continuer à assumer leur rôle essentiel d'approvisionnement, le secteur a enregistré récemment un pic de commandes exceptionnel qui entraine depuis une semaine des difficultés logistiques de livraisons. Les fournisseurs se concentrent donc sur les demandes prioritaires et organisent leurs plannings en fonction. Sauf urgence, les délais de livraison du mazout sont donc globalement allongés. Les consommateurs sont donc invités à anticiper le mieux possible leurs besoins en mazout. L'offre de pétrole restant exceptionnellement abondante, aucune pénurie de mazout n'est à prévoir. Le prix du pétrole brut rechigne à remonterAprès un soubresaut en cours de semaine dernière, le prix du Brent a prolongé sa chute ce lundi, même si les gouvernements ont pris de nouvelles mesures pour contenir l'épidémie mondiale de coronavirus. Ainsi ce lundi matin, le baril de Brent ouvrait la séance avec une valeur de 26,75 dollars soit une baisse de plus de 4,5 % par rapport la clôture de vendredi tout en continuant à se déprécier en cours de journée. Les perspectives de demande en pétrole restent menacées alors que l'économie mondiale accuse le coup dur de la pandémie de COVID-19. Le prix du brut restera également sous pression tant que l'Arabie saoudite et la Russie tardent à trouver un terrain d'entente pour réguler les prix à la hausse. Aux États-Unis, l'inquiétude monte également, alors que le prix du pétrole descend sous son seuil de rentabilité pour les producteurs américains. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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