Les prix des carburants et du mazout qui restent avantageux. La tendance de ce lundi 30 mars 2020.

Carburants : des prix qui restent bas 

Le soubresaut à la hausse sur le marché du brut d'il y a une dizaine de jours entraîne une légère augmentation du prix de l'essence ce mardi 31 mars. Cependant, les prix à la pompe restent globalement bas et avantageux dans la durée.

Évolution des prix maximum.


Aujourd'hui1 semaine1 mois1 an
Super 95 (E10)1,1420 €/l- 4,00 €c/l
- 3,38 %
- 30,30 €c/l
- 20,97 %
- 34,70 €c/l
- 23,30 %
Super 98 (E5)1,2210 €/l- 3,60 €c/l
- 2,86 %
- 30,20 €c/l
- 19,83 %
- 34,30 €c/l
- 21,93 %
Super 98 (E10)1,2050 €/l- 2,90 €c/l
- 2,35 %
- 29,30 €c/l
- 19,56 %
- 36,80 €c/l
- 23,39 %
Diesel (B7)1,2980 €/l=
+ 0,00 %
- 17,90 €c/l
- 12,12 %
- 23,00 €c/l
- 15,05 %
Diesel (B10)1,2930 €/l=
+ 0,00 %
- 17,40 €c/l
- 11,86 %
- 24,40 €c/l
- 15,88 %
Diesel (XTL)2,0250 €/l=
+ 0,00 %
- 28,20 €c/l
- 12,22 %
+ 14,30 €c/l
+ 7,60 %
LPG0,3680 €/l- 3,70 €c/l
- 9,14 %
- 12,60 €c/l
- 25,51 %
- 17,70 €c/l
- 32,48 %
Source: CARBU.COM
Tous les prix sont TVA comprise
n.d. : non disponible
 

Évolution du prix maximum du mazout de chauffage 50S sur un mois


Variation du 29/2/2020 au 31/3/2020
-0,1342€/L -23,15%

Le prix du mazout reste bas et relativement stable. 

Délais de livraison de mazout  allongés

Si le gouvernement a demandé au secteur de la distribution des combustibles et carburants de continuer à assumer leur rôle essentiel d'approvisionnement, le secteur a enregistré récemment un pic de commandes exceptionnel qui entraine depuis une semaine des difficultés logistiques de livraisons. Les fournisseurs se concentrent donc sur les demandes prioritaires et organisent leurs plannings en fonction.

Sauf urgence, les délais de livraison du mazout sont donc globalement allongés. Les consommateurs sont donc invités à anticiper le mieux possible leurs besoins en mazout. 

L'offre de pétrole restant exceptionnellement abondante, aucune pénurie de mazout n'est à prévoir. 


Le prix du pétrole plonge encore

Les cours du pétrole poursuivent leur chute et le Brent se trouve désormais à son niveau le plus bas depuis 2002. Ce lundi, le Brent commençait la semaine en forte baisse avec une valeur de 23,85 dollars à l'ouverture des marchés. Une tendance baissière qui s'est confirmée en cours de journée.

Le marché du brut reste miné par l'effondrement de la demande face à une offre en abondance.

Une évolution du prix du pétrole qui a surpris les investisseurs

Les investisseurs ne s'attendaient pas à une telle débâcle. L'économie mondiale est entrée dans une récession dont on ignore encore l'ampleur à terme.

Outre un contexte géopolitique déjà compliqué, la pandémie de Covid-19 a poussé de nombreux gouvernements à prendre des mesures drastiques pour enrayer la propagation du virus. À l'heure actuelle, ces mesures concernent quelque 40% de la population.
Les États-Unis se voient de plus en plus lourdement impactés alors qu'ils étaient devenus le premier producteur mondial de pétrole brut, devant l'Arabie saoudite et la Russie. Le gouvernement américain est désormais tiraillé entre un prix bas et un prix suffisamment élevé pour maintenir la rentabilité du pétrole de schiste alors que l'épidémie de Covid-19 les frappe de plein fouet.

Au-delà de ça, l'Arabie saoudite et la Russie persévèrent dans leur guerre des prix. Alors que jusqu'en mars 2020 on avait une alliance forte entre l'OPEP et ses alliés pour le maintien du prix du baril proche des 60 dollars, la Russie a exprimé depuis sa volonté de maintenir ses parts de marché face au brut américain et l'Arabie saoudite a riposté en inondant le marché de pétrole à bas prix.

Une situation au détriment des États-Unis, de la Russie, et des autres pays producteurs dont l'économie dépend des recettes pétrolières.

Date de publication : 31/03/2020 09:57:00