Les prix des carburants continuent à baisser. La tendance de ce lundi 2 mars 2020.

Les prix à la pompe continuent à baisser

A l'instar du pétrole brut dont la valeur n'a fait que baisser la semaine dernière, le prix des carburants à la pompe diminue encore. 

Evolution des prix moyens des carburants*

Prix moyens des carburantsAujourd'huiDepuis 1 semaineDepuis 1 moisDepuis 1 an
Sans Plomb 98 (E5)1,566 €/l - 0,4 €c/l 
- 0,30 %
- 1,7 €c/l 
- 1,10 %
+ 2,0 €c/l 
+ 1,30 %
Sans Plomb 95 (E5)1,490 €/l - 1,8 €c/l 
- 1,20 %
- 3,0 €c/l 
- 2,00 %
+ 2,4 €c/l 
+ 1,60 %
Sans Plomb 95 (E10)1,475 €/l - 0,9 €c/l 
- 0,60 %
- 2,1 €c/l 
- 1,40 %
+ 1,4 €c/l 
+ 1,00 %
BioEthanol E850,712 €/l + 0,4 €c/l 
+ 0,60 %
+ 0,3 €c/l 
+ 0,40 %
+ 3,1 €c/l 
+ 4,60 %
Gazole (B7)1,400 €/l - 1,6 €c/l 
- 1,10 %
- 4,1 €c/l 
- 2,80 %
- 7,4 €c/l 
- 5,00 %
GPL0,878 €/l 0 €c/l 
0
- 0,1 €c/l 
- 0,10 %
+ 1,6 €c/l 
+ 1,90 %
GNV1,078 €/l 0 €c/l 
0
0 €c/l 
0

Prix moyens calculés sur la base des prix disponibles sur CARBU.COM

Le coronavirus continue à diriger les marchés du brut

La semaine dernière a été marquée par une baisse importante des prix du pétrole. L'épidémie de coronavirus occasionne un ralentissement non négligeable de l'économie mondiale. Ainsi, ce dimanche, le Brent a atteint son niveau le plus bas depuis juillet 2017, soit 48,40$.

Ce lundi matin à l'ouverture des marchés, le baril de brent affichait une valeur de 48,95 $

Durant la journée, le prix du baril est brièvement remonté de quelque 3%, laissant entrevoir une reprise, mais les cours ont rechuté dans l'après-midi confirmant une tendance encore globalement baissière avec un prix qui oscille autour des 50$ le baril de Brent.

En chute depuis début janvier

Les prix du pétrole ont baissé de plus de 20 % depuis le début de l'année en dépit du fait que l'OPEP et ses alliés, dont la Russie, aient réduit leur production de pétrole de 1,7 million de barils par jour (bpj) sur la base d'un accord qui se termine fin mars.

Les pays de l'OPEP+ se réunissent une nouvelle fois ces jeudi 5 et vendredi 6 mars à Vienne pour envisager des réductions supplémentaires afin d'enrayer la chute du prix du brut. La proposition précédente prévoyait une réduction supplémentaire de la production de 600 000 bpj, mais les alliés envisagent désormais d'ajouter à cela une réduction supplémentaire de production de 500 000 barils par jour. Reste à voir si la Russie suivra.

D'autre part, les banques centrales ont pris des mesures de relance pour stabiliser les marchés financiers.

Cependant, le plus gros importateur mondial et premier raffineur d'Asie, le groupe chinois Sinopec, a demandé à ses membres de réduire la production du groupe d'environ 600 000 bpj, la propagation du coronavirus ayant frappé lourdement la demande de carburant chinoise.

Date de publication : 03/03/2020 10:00:00