Les consommateurs doivent-ils s'attendre à payer leur carburant et leur mazout toujours plus cher ? Tendances au 1er octobre 201

Les prix des carburants et du mazout montent

Même si à court terme, entre hausses et baisses, les prix des carburants affichent une certaine stabilité, à plus long terme, les prix s'inscrivent à la hausse. 
Au regard de l'augmentation des prix des produits pétroliers, le consommateur peut déjà s'attendre à une nouvelle hausse à court terme.  
Déjà demain, ce mardi 2 octobre, le diesel lui coûtera pas moins de 4,2 centimes de plus par litre. L'essence augmente dans une moindre mesure, à raison de 0,5 centime par litre.
Quant au mazout, il augmente de 2 centimes par litre, ce qui représente une nouvelle augmentation de 20 euros pour un plein de 1.000 litres. Rappelons que déjà la semaine dernière, le mazout augmentait. 

Pour plus d'information sur nos prévisions, consultez notre page de prévisions

Évolution des prix maximum des carburants


Aujourd'hui1 semaine1 mois1 an
Super 95 - E101,5300 €/l=
+ 0,00 %
=
+ 0,00 %
+ 10,90 €c/l
+ 7,67 %
Super 981,6080 €/l=
+ 0,00 %
=
+ 0,00 %
+ 12,80 €c/l
+ 8,65 %
Super 98 E101,6160 €/l=
+ 0,00 %
=
+ 0,00 %
n.d.
n.d.
Diesel1,5670 €/l=
+ 0,00 %
+ 0,10 €c/l
+ 0,06 %
+ 20,90 €c/l
+ 15,39 %
Diesel B101,5730 €/l=
+ 0,00 %
=
+ 0,00 %
n.d.
n.d.
Diesel XTL1,8070 €/l=
+ 0,00 %
- 3,30 €c/l
- 1,79 %
n.d.
n.d.
LPG0,6300 €/l=
+ 0,00 %
+ 3,50 €c/l
+ 5,88 %
+ 11,60 €c/l
+ 22,57 %
Source: CARBU.COM
Tous les prix sont TVA comprise
n.d. : non disponible
 

Le Brent au plus haut depuis presque 4 ans


Le prix du pétrole brut continue sur sa lancée. Ce lundi, le prix du baril de Brent franchissait la barre des 83 dollars atteignant ainsi sa valeur la plus haute depuis près de 4 ans.

On doit cette nouvelle flambée du prix du brut aux craintes actuelles des investisseurs. Ceux-ci craignent une réduction de l'offre en raison de plusieurs éléments :
  •  La chute des exportations iraniennes, 3e plus grand producteur des pays membres de l'OPEP, suite aux menaces de sanctions que les États-Unis font peser sur le pétrole iranien. Alors que lesdites sanctions ne devraient être appliquées qu'à dater du mois de novembre, les pays importateurs de pétrole iranien ont déjà fait machine arrière.
  •  La baisse du nombre de puits actifs aux États-Unis qui se confirme et laisse entrevoir une baisse possible des extractions et de la production américaines. 
  •  Les membres de l'OPEP et leurs partenaires, dont la Russie, qui n'ont pas revu leurs quotas de production à la hausse lors de leur dernière réunion en dépit des demandes de Trump pour qu'ils cessent de faire monter les prix du pétrole.
  •  Enfin, la crise pétrolière au Venezuela qui a fait chuter de 45% la production vénézuélienne en 3 ans et qui continue à affecter le marché. 

Ce lundi matin, à l'ouverture des marchés, le baril de Brent affichait ainsi une valeur de 83,03 $ et la tendance haussière s'est confirmée en cours de journée.
D'autre part, côté monnaie, l'euro s'est dévalorisé face au dollar en raison de l'inflation en zone euro et du budget italien grevé par un important déficit public. Ce matin à l'ouverture des marchés, l'euro affichait une valeur de 1,1605 $ rendant l'achat du brut qui s'opère en dans la devis américaine moins favorable. 


Date de publication : 02/10/2018 16:00:00