Diesel en hausse, essence en baisse... Prix des carburants : tendances et perspectives au 25/09

Après un mouvement généralisé à la hausse des prix à la pompe, nous pensons que, dans les prochains jours, le diesel continuera à la hausse, tout comme le mazout de chauffage, alors que le prix de l'essence sera revu à la baisse. 

Cette évolution inversée des tendances des prix de l'essence et du diesel résulte plus que probablement des événements climatiques qui ont touché les côtes américaines dernièrement. En effet, outre la montée récente du cours du brut, les Etats-Unis, importants producteurs de diesel, voient leur capacité de raffinage et d'exportation momentanément réduite, ce qui impacte le prix du diesel à la pompe de notre côté de l'Atlantique. Pour ce qui est de la baisse de l'essence, il est plus que probable que celle-ci soit liée à un stock important que l'Europe ne peut écouler que plus difficilement vers les Etats-Unis.

La semaine dernière les prix à la pompe sont restés stables à l'exception du prix du diesel et du LPG qui confirmés leur hausse. 

Le brut toujours en hausse sur les marchés

L'optimisme des responsables de l'OPEP semble avoir de l'effet sur des investisseurs depuis trop longtemps en léthargie. Le marché du brut est en hausse et le cours du Brent atteignait ce lundi son niveau le plus haut de ces sept derniers mois. 

Bien que le rapport mensuel de l'OPEP n'ait pas créé la surprise vendredi dernier, il semble que l'évocation d'une éventuelle reconduction de l'accord au-delà du mois de mars  2018 qui devrait être décidée lors de la prochaine réunion des pays membres et non-membres en novembre prochain suffise à maintenir l'enthousiasme sur les marchés. Même si jusqu'à présent, l'augmentation de la production des États-Unis, du Nigéria, et de la Libye a fortement perturbé les efforts du cartel en faveur d'une réduction de la production.

Ce matin, à l'ouverture des marchés,  le baril de Brent affichait une valeur de 56,44 $. Le WTI enregistre également une hausse, restant au-dessus de la barre des 50 dollars, sans pour autant connaitre une hausse similaire à celle du Brent. 
 
Depuis la fin de la semaine dernière, quoique globalement stable, l'euro baisse légèrement face au dollar affichant une valeur de 1,1926  $ à l'ouverture des marchés.