Crise du coronavirus : le secteur automobile va devoir se réinventer
Depuis le début de la crise du coronavirus, l'industrie
automobile tourne au ralenti dans l'attente d'une reprise qui semble de plus en
plus lointaine. Entre les changements d'habitude dus au télétravail et
l'annulation d'événements majeurs dont le Salon de l'Auto, c'est tout un
secteur qui va devoir se réinventer.
Depuis le mois de mars dernier, le secteur automobile a été
lourdement impacté par la crise sanitaire. Le marché des constructeurs et
équipementiers est en recul de 25 % par rapport à 2019 et le nombre
d'immatriculations de véhicules neufs a chuté de 20 %..
Durant la crise, les habitudes des consommateurs ont changé
et le télétravail est devenu la norme. Les gens ont moins besoin de leur voiture
pour se déplacer et déjà les ventes s'en ressentent. En revanche, le nombre de
voitures enregistré dans certaines grandes villes, telles que Bruxelles, a
quant à lui augmenté. Une tendance qui semble être due à la crainte des
navetteurs de prendre les transports en commun. Mais globalement, le nombre de
kilomètres parcourus par les automobilistes est en régression.
Le retour à la normale n'est pas pour tout de suite
Si les effets de la première vague de la pandémie ont été
atténués durant les mois d'été, les voitures commandées en début d'année ont pu
être livrées et les garages ont déstocké massivement. Avec les usines qui
tournent au ralenti, le stock de véhicules à proposer aux clients est
actuellement au plus bas. Il faudra selon les représentants du secteur beaucoup
de temps pour redresser la situation.
Annulation du Brussels Motor Show 2021
Et l'éclaircie n'est pas pour demain pour le marché
automobile. D'ores et déjà, en raison des restrictions sanitaires, la Febiac a
décidé d'annuler le Salon de l'Auto 2021. Un événement qui attire chaque
année près d'un demi-million de visiteurs et compte pour 25 à 30 % des
ventes annuelles de véhicules neufs. Une très mauvaise nouvelle pour le secteur
obligé de se réinventer pour limiter les dégâts.
TRAXIO, la Fédération du secteur de la mobilité, s'attend pourtant
à ce que les différentes marques automobiles maintiennent leurs conditions
durant cette période.
Privés de salon, les marques et concessionnaires ont en
effet décidé d'allouer leur budget de marketing au digital en préparant des
offres " salon " sur internet avec un suivi par téléphone, e-mail ou en
visioconférence. Les professionnels se disent prêts à conseiller leurs clients.
Éviter le vieillissement du parc automobile belge
Mais les enjeux liés à la baisse des ventes de véhicules
neufs ne sont pas seulement économiques. Parcourant désormais moins de
kilomètres, les Belges vont vraisemblablement rechigner à changer de véhicule,
ce qui risque d'entrainer un vieillissement du parc automobile. Avec pour
conséquence une nouvelle remontée de la pollution atmosphérique dans les villes,
lesquelles vont devoir renforcer les mesures actuelles de préservation de la
qualité de l'air.
Une situation complexe qui souligne les prochains défis
économiques et environnementaux liés à la mobilité.
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