Les prix des carburants restent baissiers. La tendance de ce lundi 30 mars 2020.

Prix à la pompe : toujours baissiers

La baisse des prix des carburants se confirme même si elle semble se lisser ces deux dernières semaines.  

Evolution des prix moyens des carburants

Prix moyens des carburantsAujourd'huiDepuis 1 semaineDepuis 1 moisDepuis 1 an
Sans Plomb 98 (E5)1,401 €/l - 2,4 €c/l 
- 1,70 %
- 15,9 €c/l 
- 10,20 %
- 20,0 €c/l 
- 12,50 %
Sans Plomb 95 (E5)1,298 €/l - 3,0 €c/l 
- 2,30 %
- 19,3 €c/l 
- 12,90 %
- 23,8 €c/l 
- 15,50 %
Sans Plomb 95 (E10)1,307 €/l - 2,4 €c/l 
- 1,80 %
- 16,5 €c/l 
- 11,20 %
- 20,8 €c/l 
- 13,70 %
BioEthanol E850,709 €/l + 0,3 €c/l 
+ 0,40 %
+ 0,5 €c/l 
+ 0,70 %
+ 2,9 €c/l 
+ 4,30 %
Gazole (B7)1,262 €/l - 1,4 €c/l 
- 1,10 %
- 13,5 €c/l 
- 9,70 %
- 21,2 €c/l 
- 14,40 %
GPL0,869 €/l 0 €c/l 
0
- 0,7 €c/l 
- 0,80 %
- 0,2 €c/l 
- 0,20 %

Prix moyens calculés sur la base des prix disponibles sur CARBU.COM

Le prix du pétrole plonge encore

Les cours du pétrole poursuivent leur chute et le Brent se trouve désormais à son niveau le plus bas depuis 2002. Ce lundi, le Brent commençait la semaine en forte baisse avec une valeur de 23,85 dollars à l'ouverture des marchés. Une tendance baissière qui s'est confirmée en cours de journée.

Le marché du brut reste miné par l'effondrement de la demande face à une offre en abondance.

Une évolution du prix du pétrole qui a surpris les investisseurs

Les investisseurs ne s'attendaient pas à une telle débâcle. L'économie mondiale est entrée dans une récession dont on ignore encore l'ampleur à terme.

Outre un contexte géopolitique déjà compliqué, la pandémie de Covid-19 a poussé de nombreux gouvernements à prendre des mesures drastiques pour enrayer la propagation du virus. À l'heure actuelle, ces mesures concernent quelque 40% de la population.

Les États-Unis se voient de plus en plus lourdement impactés alors qu'ils étaient devenus le premier producteur mondial de pétrole brut, devant l'Arabie saoudite et la Russie. Le gouvernement américain est désormais tiraillé entre un prix bas et un prix suffisamment élevé pour maintenir la rentabilité du pétrole de schiste alors que l'épidémie de Covid-19 les frappe de plein fouet.

Au-delà de ça, l'Arabie saoudite et la Russie persévèrent dans leur guerre des prix. Alors que jusqu'en mars 2020 on avait une alliance forte entre l'OPEP et ses alliés pour le maintien du prix du baril proche des 60 dollars, la Russie a exprimé depuis sa volonté de maintenir ses parts de marché face au brut américain et l'Arabie saoudite a riposté en inondant le marché de pétrole à bas prix.

Une situation au détriment des États-Unis, de la Russie, et des autres pays producteurs dont l'économie dépend des recettes pétrolières.

Datum van publicatie : 31/03/2020 10:07:00